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mardi 10 février 2015

Plastique à durée de crochetage limitée

archive de feu le blog  http://bio.ouvaton.org/dotclear/

 21 septembre 2012
Des nouvelles du cousin de ce sac 5 ans après...
Je le retrouve tous les ans dans ma maison de famille où il suspendu à un crochet dans une pièce, mais cette année, le plastique s'est  dégradé et s'est effrité... ça n'était pourtant pas du "bio-fragmentable" mais les plastiques actuels ne sont plus aussi solides que ce qu'ils étaient.

Seul le plastique blanc s'est effrité, c'est réparable, de préférence avec du coton cette fois !

Livres cousus main

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(29/03/2012)

L'idée n'est pas de moi bien sûr mais des éditions Moundarren qui rendent hommage à la culture chinoise jusque dans la reliure de leurs ouvrages.
Cette reliure "à la chinoise" permet de se fabriquer facilement un livre. D'abord, l'impression ( merci STP Copy à Pourrières ) en 1/2 A4 pour ces livrets 
qu'il faut donc relier.
Monsieur Cerise a fabriqué une boîte réglable où l'on immobilise la liasse à relier :

Ensuite, pour percer les trous (d'après un gabarit) intervient une perceuse à colonne.
Selon l'épaisseur de la ficelle on utilise une mèche de 3 ou 4.

La boîte n'est pas indispensable mais elle permet de bien stabiliser la liasse
  
Étape suivante : la ficelle (ici il s'agissait d'un exemplaire festif, on a opté pour du bolduc). Prévoir une bonne longueur, indispensable : une grosse aiguille à canevas, ou mieux, à matelas. Commencer par le 1er trou en laissant une longueur de fil suffisante pour faire au moins un signet ( voir plus loin à la fin).
    
      
      Faire un nœud solide.
  Ne reste plus qu'à faire un frisottis pour les deux fils qui noués entre eux, serviront  de marque-pages ou permettront de suspendre le livret.
Cette technique permet de relier des gros feuillets A4  comme par exemple ici (197 pages+la couverture et le rhodoïd) :

"Concevoir et construire les harpes celtiques "
Autres exemples avec de la ficelle ici

C'est moi qui l'ai cuisiné !

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( été 2011)

Un article dans le dernier Biocontact ( N°215, juillet-août 2011)... Fidèle lectrice depuis le n°1 et dépositaire de la revue pendant toutes les années de feu la coop bioventure, c'est avec grand plaisir que j'ai participé à ce numéro spécial "Fait main" : version pdf ici
(découpages et scans personnels, merci de votre compréhension)



Visite d'une maison écologique à Peyrolles

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mars 2011

Si l'on connaît l'existence des maisons en paille, à ossature bois, des panneaux solaires, de l'autonomie énergétique, des matériaux sains, des toilettes sèches, de la phyto-épuration et tout et tout, il faut reconnaître que c'est souvent une connaissance fragmentée, livresque... Alors quand on a la possibilité de visiter une maison qui réussit à combiner tout ça, cela ne refuse pas !
On est très loin de la maison d'un des trois petits cochons, la "bonne blague" à laquelle les propriétaires sont habitués : c'est une grande bâtisse, solidement implantée dans un quartier plutôt résidentiel. Pourtant, sous les enduits à la chaux, c'est bien de la paille, quelques 800 bottes de paille bio qui ont constitué les murs épais. Pas de chauffage dans la grande maison où visiblement le poêle à bois n'a pas servi beaucoup dans l'hiver. La maison produit de l'énergie (via les panneaux solaires qui servent de toiture) et ne consomme pas grand-chose, en témoignent les compteurs: elle produit 20 fois plus de courant  que ce qu'elle en consomme, et c'est en grande partie ce qui finance le remboursement de son prêt. Yannick, l'un des deux propriétaires des lieux fait volontiers visiter sa maison, et il est le premier à nous encourager à lui "piquer des idées", on ne s'en privera pas !

source photo :  e-quilibres (oups, les discussions étaient tellement passionnantes que l'on n'a pas pensé à faire des photos)
Pour en savoir plus :
http://habitat-et-environnement.net/
Une belle histoire de coopération et d'entraide au service d'idéaux écologiques.

Ruche en terre enduite (2)

EDIT octobre 2011 : expérience terminée, ça n'a rien donné, les abeilles refusent de s'y installer, et au final, la ruche s'est désagrégée, retour à la terre !! Bilan, ça ne convient pas du tout !!

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 (juillet 2010)

(toujours d'après ce blog)
ça y est, la ruche est installée chez Alain. Voici le compte-rendu et les photos d'Alain  qui nous dit : 
J'ai installé deux baguettes dans la ruche,elles seront intégrées dans la cire et rigidifieront l'ensemble.


Les trous d'entrée sont bouchés en partie pour que des abeilles pilleuses n'envahissent la ruche,ils seront débouchés à mesure de l'agrandissement de la grappe d'abeilles.On n'aurait pas eu à faire cette manip avec un gros essaim.Plus tard je rajouterai des abeilles éleveuses que je prendrai dans une de mes ruches.
                                            ça fait plaisir,  on dirait que l'habitat ne leur déplaît pas !!

De mon côté j'ai fini la hausse (le couvercle) qui ne servira donc que lorsque la ruche sera pleine et retournée ( voir le principe ici ).

                   
Il restera à l'enduire de cire elle aussi.
A suivre...

édit octobre 2010...
fin de l'expérience :
voir http://accenterre.blogspot.com/2010/05/la-ruche-se-peuple.html#comments
l'année prochaine, il faudra s'y prendre plus tôt et mettre un rucher plus vaillant ? à suivre...

Le principe de la ruche Hélianthe de Maurice Chaudière

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(2 juillet 2010)

( d'après ce blog dont je m'occupe aussi )

Maurice Chaudière est un grand monsieur qui s'intéresse aux abeilles depuis son plus jeune âge, son approche de l'apiculture fait le bonheur des amoureux des abeilles depuis des décennies. Il a mis au point plusieurs modèles de ruches, dont la fameuse Hélianthe.
Il est l'auteur entre autres de "Apiculture Alternative" aux éditions Le Décaèdre.

Notre essai d'"Hélianthe" en terre crue enduite de cire fait bien pâle figure à côté des merveilleuses ruches réalisées par Maurice Chaudière ( voir ici ou ) mais le principe est le même.
                                                             schéma explicatif  d'Alain


Plus de détails sur la page de Maurice Chaudière ici
Il n'y a plus qu'à laisser travailler les abeilles ! à suivre...

rûche en terre enduite 1

EDIT octobre 2011 : expérience terminée, ça n'a rien donné, les abeilles refusent de s'y installer, et au final, la ruche s'est désagrégée, retour à la terre !! Bilan, ça ne convient pas du tout !!
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juillet 2010



Sur un autre blog, j'ai commencé à raconter la petite saga d'un groupe issu d'une association dont j'avais déjà parlé ici mais qui hélas s'est disloquée. Je ne sais pas si le blog, censé être collectif durera longtemps, c'est assez mal parti car nous nous retrouvons à 2 sur un forum créé pour l'occasion et ça n'est pas très motivant non plus pour le blog... Aussi je reporte ici les expériences de ruche en terre réalisée par bibi.
En fait il s'agit d'une adaptation de la fameuse ruche "Hélianthe" de Maurice Chaudière (voir ici ) J'ai profité de mon cours hebdomadaire de poterie pour me lancer dans l'aventure :
dans une jardinerie j'ai trouvé une vasque en plastique qui a donc fait office de moule :

( bon, avec le recul, j'aurais dû prendre plus petit, mais j'y suis arrivée !)
j'ai disposé de l'essuie-tout à l'intérieur ( sinon directement ça colle et ne se démoule pas...) :

j'ai fait une plaque de 1 cm d'épaisseur pour le fond. (toute la structure sera en terre chamottée )

Ensuite le reste est fait au colombin, avec lissage à chaque étage... ça monte petit à petit ...

J'ai mis 2 h 30 environ pour arriver à cela; c'est une réalisation mastoc, imposante : heureusement qu'on ne la cuira pas car c'est le genre de pièce qui  vous monopolise un four à elle seule...


La semaine suivante, le  démoulage était périlleux à cause du poids et de la fragilité de la pièce pas encore bien sèche...
-démoulage, perçage du trou sur le dessus :
Alain, mon coach abeilles,  la trouvant -par photo interposée - trop basse, je l'ai rehaussée d'environ 5 cm, toujours au colombin
La ruche,  dont l'aspect esthétique n'a pas été très exploité (!) a ensuite séché une semaine, j'ai pu faire les ouvertures ( trous d'un bon 1cm de diamètre, tenir compte de la rétractation ), puis  je me suis attaquée au modelage de la "hausse"= le couvercle ( dont on reparlera en son temps car pour le moment il n'a pas encore son utilité ).
La semaine suivante, bien sèche, j'ai pu la récupérer afin de l'enduire à l'intérieur et à l'extérieur de cire fondue :  ça s'est très bien passé : j'ai fait fondre les pains de cire un à un (j'en ai utilisé 3 petits) dans une petite casserole, à feu doux, et avec une vieille brosse à dents ( je n'avais pas envie de sacrifier un pinceau neuf ! ) j'ai donc enduit intérieur et extérieur. ça a parfumé agréablement toute la maison !
La ruche a ensuite été transportée sur son lieu de destination, chez Alain l'apiculteur amateur, qui a délicatement agrandi les trous  car la rétractation et la cire les avaient considérablement réduits.
L'aventure continue, à suivre....

une marmite norvégienne

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(20/08/2009)

Les choses les plus simples ne sont pas forcément celles qu'on adopte en premier...
Bien que sachant que cela existe et fonctionne très bien, il m'a fallu du temps pour passer à l'acte : un joli coffre en bois brut a été le déclencheur...

Le principe de ce type de "cuisson" :  porter un plat à ébullition dans une cocotte en fonte ou en inox épais, dotée d'un bon couvercle, et cuire à peine quelques minutes à feu doux ( je ne visse pas la cocotte minute qui de toutes façons n'en est plus une) , puis placer la cocotte avec son couvercle, dans le coffre, en faisant en sorte qu'elle y soit elle aussi bien emmitouflée :
remplir les espaces vides avec des tissus comme des pans de vieille couverture par exemple.
                                               

Mettre un coussin sur le tout et bien refermer le coffre . Ouvrir quand le temps présumé de cuisson avec combustible est dépassé d'environ 30% (c'est variable selon les plats).
C'est plutôt le genre de futur repas qu'on peut mettre démarrer le matin et qu'on aura juste à réchauffer le midi ou le soir (céréales...).
Pas de risque que ça brûle pendant votre absence !!!!
Sans coffre, on peut s'en fabriquer une avec par exemple un carton placé dans un autre encore plus grand, en comblant l'espace entre les deux avec une vieille couverture ou autre matériau isolant. Bien refermer le tout.  ça peut aussi servir pour la préparation des yaourts sans yaourtière (édit : par ex. au soja). Après, il s'agira de trouver une place de choix ou d'en libérer  une pour ce nouvel élément de la cuisine !

liens (entre autres) : ici ou

édit : voir aussi "marmite norvégienne, mon amie"
http://www.marmite-norvegienne.com/


rangement anti-souris

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26/09/2012

La fin des vacances... Il faut ranger la maison sachant que quand on s'en va, les souris en profitent...
Impossible de laisser le linge dans une armoire ou encore moins en place. Jusqu'à présent, on utilisait des grands sacs chinois en plastique et à la fermeture éclair vite foireuse, mais les souris réussissent parfois à s'y installer après avoir rongé le sac, transformé en nid douillet -pour elles :-(
Les coffres en fer sont chers et là-bas ça rouillerait vite. Ceux de la photo sont de récup, en bois à l'intérieur. Ils résistent bien (dedans il y encore des sacs).
Avant...

Après...

Photo prise juste avant de partir; on met toujours le matelas dans sa housse plastique d'origine, sinon c'est la nurserie !
A 6 euros la poubelle, quand on n'est pas regardant sur la déco, ça permet un rangement bien moins cher que des coffres en plastique où il ne va pas grand chose et ça protège des intrus, des fuites d'eau éventuelles du toit aussi...
Une poubelle neuve et propre ça va de soi, peut aussi servir de Marmite Norvégienne occasionnelle

stratégie anti-limaces

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juillet 2007

(archive du blog bioventure.over-blog.com )

et petit intermède au feuilleton du "bio" ;-)

Pour éviter que ce type de limaces du Sud-Ouest ( récolte du jour... je ne les tue pas mais vais les relâcher beaucoup plus loin )

 
ne viennent décimer les basilics "bio" que j'ai ramenés de Provence, je me suis souvenue d'un conseil lu vraisemblablement dans une revue de jardinage ( à priori " les quatre saisons du jardinage") consistant à protéger les plantes avec un très mince grillage, j'ai donc essayé d'entourer les pots avec une moustiquaire en aluminium, dont les fils du haut sont effilochés, ce qui crée un effet fils barbelés censé repousser les limaces qui s'aventureraient à l'assaut de la plante...
 

J'en ai eu pour 3 € environ, c'est sûr que j'aurais pu découper de plus fins morceaux.  On va voir ce que ça peut donner... Pour l'instant, ça fonctionne !

kitcheries récup

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septembre 2008

Une partie de mes activités des vacances...
Toujours au crochet (n°6 en général) et selon le principe des lanières "à la Didon" ( voir ici, ou là), de nouvelles kitcheries à base de ... ??? devinez quoi  !!!
vase : un bocal habillé, avec un fil électrique pour resserrer le haut qui avait tendance à être trop large :
                                                                     
A sortir éventuellement pour les fêtes de Noël, une tentative d'habillage de bouteille de Chianti et sa bougie, le tout récup'...



Et le cabas qui ne passe pas inaperçu...

                                                   

édit : le même version "bas-débiste" (Pescalune  -  je m'en sortirai mieux la prochaine fois !)



Commencé pour être plus petit, il a fini par avoir de grandes dimensions !
Il est fait en 5 morceaux plus ou moins harmonieux ( les coutures au fil à pêche ont essayé de corriger les plus grosses différences de taille). La matière en question n'est pas difficile à crocheter, mais comme le découpage des lanières n'est pas très régulier et que la crocheteuse ne tient pas compte du nombre de mailles qu'il faudrait scrupuleusement compter, et procède à la grosso-modo, d'autant qu'il a parfois des noeuds aussi quand le fil casse, le résultat n'est forcément pas harmonieux...
C'est aussi ce qui peut faire le charme de l'objet ;-)

détail de la matière :



Alors, qui a trouvé ???


Edit du 05/09/2008 : bravo à Linaigrette !!
Il s'agit en effet de l'enveloppe intérieure d'un bag-in-box dit aussi "cubi" de vin ! On en trouve de plus en plus facilement en circuit bio, dont certains avec un rapport qualité prix remarquable. Mais ça n'est pas le sujet !

une fois vidé de son contenu, je découpe le cubi de façon à obtenir 2 feuilles qu'évidemment je lave et fais sécher.


Ensuite, c'est le découpage en lanières. Pour donner une idée, en découpant des lanières d'environ 5 mm de large dans une feuille de 30 cm/31cm, j'obtiens environ 17 mètres de fil. D'où la nécessité, soit d'en consommer plus que de raison, soit d'en récupérer.


les photos sont déplorables mais j'espère que c'est clair, si ce n'est éblouissant comme ces pots de yaourts photophores :